🪔 Joyeuse Divali !
Oṃ !
Nous célébrons depuis cinq jours le festival des lumières, aussi appelé Divali ou Dipavali, et qui symbolise la victoire de l'ordre cosmique sur le chaos, de la lumière sur l'obscurité, du savoir sur l'ignorance.
C'est également un moment dédié à la prospérité, incarnée par Śrī Lakṣmī ci-dessous.
L'article Wikipedia sur ce festival qui unit l'Inde tout entière dans la joie et la lumière est très complet, et nous en recommandons la lecture.
À propos de lumière, il serait approprié de partager avec vous un mantra, souvent récité pendant les pūja, les rituels hindous :
न तत्र सूर्यो भाति न चन्द्रतारकं नेमा विद्युतो भान्ति कुतोऽयमग्निः ।
तमेव भान्तमनुभाति सर्वं तस्य भासा सर्वमिदं विभाति ॥
na tatra sūryo bhāti na candratārakaṃ nemā vidyuto bhānti kuto’yamagniḥ
tameva bhāntamanubhāti sarvaṃ tasya bhāsā sarvamidaṃ vibhāti
Ce soleil n'y brille pas, ni cette lune ni ces étoiles, ni même cet éclair, alors que dire de ce feu ! C'est sa lumière seule qui illumine tout – tout cela n'éclaire que grâce à sa lumière.
« Sa lumière » signifie ici l'aspect lumineux de ब्रह्मन्, brahman, la réalité absolue, c'est-à-dire la conscience absolue.
Le principe même d'existence qui sous-tend l'ensemble du monde matériel (l'univers physique), subtil (vie, émotions, pensées) et causal (l'inconscient, l'infini des possibles) est également conscience pure et infini.
Ce principe d'existence se manifeste sous la forme de tout ce dont nous faisons l'expérience : le monde, mais aussi notre corps, notre vie intérieure...
Comment ces expériences sont-elles possibles si ce n'est grâce à une conscience omniprésente ?
Or la conscience, de notre point de vue, se manifeste toujours exclusivement à la première personne du singulier : tout est objet de ma perception – même la notion que les êtres qui m'entourent sont conscients est finalement propre à mon esprit.
Cette conscience est dite absolue, car elle révèle non seulement le monde à mes yeux et à mon esprit (mental et intellect), mais elle me rend également conscient·e de mes propres pensées, et même de ma pensée la plus subtile : « je ».
« Je » est une pensée ; sans elle, qui perçoit, qui agit ? Sans elle, il n'y a pas la moindre expérience.
Cette pensée est la plus subtile car elle sous-tend toutes les autres pensées : « je » sens, « je » vois, « je » pense, « je » suis ce corps, etc.
Si subtile, d'ailleurs, que nous ne l'interrogeons généralement pas.
Et si, par un extraordinaire hasard, nous enquêtons sur ce « je », il se dérobe à nous. Il n'a en effet pas d'existence propre. Il n'a pas non plus de conscience propre.
« Je » est une limite posée sur ce qui ne peut être limité, un mécanisme d'identification avec un corps et un mental auxquels nous ne pouvons en réalité jamais être associé·e – car notre véritable nature, la conscience pure, transcende toute manifestation physique et subtile.
Mais ce n'est pas tout...
La réalité absolue, notre véritable nature, est le support de toute manifestation.
Le monde – y compris dans ses manifestations les plus exaltées comme l'astre qui est au centre de notre système solaire, qui rend possible la vie sur Terre, l'existence de cette Terre et qui n'a pas besoin d'être révélé car il est sa propre lumière – n'est perceptible que grâce à la conscience qui m'anime, la lumière de toutes les lumières.
Les ateliers
Toutes les informations sont sur bhugita.com/ateliers
31 octobre – 6 novembre : pas de cours (sauf indication contraire pour certains cours en ligne).
Récitation d'Upadeśa sāra, L'essence de l'enseignement de Śrī Ramana Maharshi
Et pour garder le pli, voici trois versions de L'essence de l'enseignement sur YouTube : Swami Paramarthananda et Swami Brahmananda (très similaires) ainsi qu'un chœur très dynamique.
Il existe différentes manières de réciter ce texte, l'important est de trouver celle qui vous convient.
À très vite :)
Sophie